S11-S12 : 2 courses en 1 week-end

S11-S12 : 2 courses en 1 week-end 1

Au programme : un week-end chargé !

Après le Trail Urban d’Evry, je ne savais pas trop quoi faire. J’avais le trail Evasion et ses 41km qui arrivait à grand pas, mais à 2 semaines de la date, il me semblait trop tard pour travailler quoi que ce soit : je suis donc juste aller faire une dernière fois des côtes et de l’endurance plus ou moins active sur terrain ultra-plat. Ce programme pour arriver au trail Evasion, même si l’objectif n’était pas le chrono, a quand même manqué cruellement de sortie longue avec 1 seule sortie de plus de 20km ! il va falloir essayer de travailler d’ici le Lyon Urban Trail !

L’herinnoise – Herinnes (Belgique) – 11.8km

J’ai longtemps hésité à prendre le départ de la course sachant la distance qui m’attendait le lendemain. Elle faisait partie de mon programme mais est-ce bien raisonnable ?

Vu que j’avais prévu dans tout les cas de franchir la frontière pour aller faire le plein.. de bières, j’ai fait les quelques kilomètres de plus qui me séparaient d’Herinnes .

C’est avec un peu de nostalgie que je me suis retrouvé là bas. Il y a 10 ans c’était ma deuxième course ! Elle s’appelait le jogging du Président à l’époque et ne faisait que 10.2 km, le parcours a changé depuis, l’inscription est passé de 3€ à 3.5€ (4.5€ pour la première de l’année), ça reste toujours très abordable, les dossards sont maintenant équipés de puce pour faciliter le chronométrage, les tenues ont légèrement changé et sont devenues plus « mode » sinon tout est pareil !

15h : le départ est donné ! Je me suis mis au fond du peloton pour ne pas être entraîné sur un rythme rapide. Du coup, ça bouchonne un peu mais rien de grave, après 1km chacun a retrouvé son rythme.

Au 4.5 ! Photo par Fabrice Lefevre
Au 4.5 ! Photo par Fabrice Lefevre

Niveau météo : on a le droit a de la fine pluie et a du vent ! Sympa !
Le terrain n’est pas très plat : on attaque un long faux plat entre le 2ième et le 4ième kilomètre avec vent de face. Le rythme est régulier je ne pioche pas. Je profite bien de la descente  en laissant rouler les jambes !

A peine descendu, on attaque un nouveau faux plat : la rue Garnier qui se finit par un petit raidillon. Tout va bien mais le vent est de plus en plus présent, les jambes continuent à tourner autour de 11.5km/h.

A 1km de l'arrivée. Photo by Running Farmer Club
A 1km de l’arrivée. Photo by Running Farmer Club

9ième kilomètre : gros vent de face et ça va être comme ça jusqu’au bout !  Heureusement une bonne partie de ce final est en descente. Il reste une dernière montée dans le dernier kilomètre, on ne force pas, ça passe bien. Je ferais juste une petite accélération dans les 100 derniers mètres pour dégourdir les jambes !

Résultat : 1h et 54 secondes pour boucler les 11.8km. Ma 328ième place sur 697 est anecdotique. Le ravito d’après course est toujours à la hauteur : thé chaud, orange et pain d’épice : tout ce que j’aime !
En rentrant, on prépare au mieux la course du lendemain : boisson de recup’ DuoTonic, bain, étirements.

 

Trail Evasion – Seninghem (62) – 41km

 

Dimanche, c’était la longue du mois de mars. Tant attendu depuis quelques semaines, j’avais envie de partir courir longtemps. Ma dernière longue sortie datait du marathon du Mont Blanc en juin et après quelques soucis au tendon d’Achille et un petit ras le bol en fin d’année, l’envie est revenu !

Pour m’accompagner dans ce périple, le champion local David V. avait décidé de me suivre (ou l’inverse), le lieu pour ce duo : Seninghem

Seninghem City
Seninghem City

Je retrouve assez vite mon comparse de la journée à la remise des dossards : il est équipé : bonnet bain jaune fluo et short ! Je ne risque pas de le perdre aujourd’hui !

Le gros peloton
Le gros peloton

On profite de la fanfare local (qui couvre très bien Tal qui passe sur la sono) en attendant le départ, celui-ci tarde un peu à être donné: c’est visiblement dur de rassembler les 65 000 partants ! On se met d’accord sur l’objectif de la balade du jour : finir dans le top 100 ! Ca devrait le faire 😀

9h05 : l’organisateur lance la course ! Ca descend sur environs 300 mètres et après on attaque les choses sérieuses : Première côte qui fait partie de la station Trail, quasiment 1km à 11% ! On commence en trottinant puis pour ne pas s’achever après seulement 1km on décide de commencer la marche ! Ca sera le programme de la journée : une alternance de course et de marche !

Voilà avec qui j'ai couru les 20 premiers kilomètres
Voilà avec qui j’ai couru les 20 premiers kilomètres

Dès que le terrain devient plus roulant, je sens que David en a sous la semelle. Il me met assez facilement 3/4 mètres chaque fois, il pourrait partir à n’importe quel moment mais je sens qu’il se retient pour rester avec moi 😉 Après 5/6 bornes, je me souviens qu’il me demande comment je vais et quand je vois notre allure entre 5’15 et 5’/km sur les parties plates, je lui réponds timidement : « on verra dans 10km » c’est l’espérance de vie que je me laisse à cette vitesse ! J’ai l’impression d’avoir le pas lourd d’un éléphant à côté de lui ! Dans un vieux coup de bluff pour l’épater, j’attaque la descente suivante à fond, elle est courte et assez raide : ça m’éclate ! Ca ne le fait même pas sourciller ! On passe le 10ième kilomètre en 54’30.
On récupère maintenant une petite section de plat : 1.5km, avec un peu de bitume. David  a littéralement un orgasme 😉 On avance toujours 5’05/km quand c’est « plat », on arrive au ravito du 15.5km : tout roule encore . Après un petit verre de boisson sans gout, c’est reparti ! On passe le semi en 1h58’20 » on est passé un peu au dessus des 5’30/km ! On remonte quelques concurrents partis un peu vite ! On rejoint le village d’Acquin Westbécourt qui devait être le lieu du 3ième ravito.. Rien ! Ca me gêne pas, je n’avais pas trop regardé leur emplacement et j’avais embarqué suffisamment d’eau. On continue notre petit bonhomme de chemin avec David jusqu’au mur du 26ième : une montée sans trace assez raide. Je sens un peu les muscles tirés dans cette côte. David peste aussi un peu dans ce mur !
IMG_7358On a du mal à retrouver notre rythme à la sortie de cet obstacle, on ne le retrouvera jamais ! Je sors alors le remontant ultime le PEZ ! Distribution gratos pour tous ceux qui nous entourent : tout le monde se prête au jeu ! Le terrain est un peu boueux à la sortie de cette section , pour la première fois depuis le début de la course c’est moi qui mène ! David attend le ravito avec un peu d’impatience ! J’ai l’impression que cette section est plate et de ne pas trop avancer. En regardant a posteriori le profil, je comprendrais pourquoi : c’est un long faux-plat montant.
Le 30ième kilomètre et son ravito arrive : 2h56’10 : le rythme a clairement chuté ! On profite bien du ravito et j’ai un peu de mal à repartir, on arrive au village de Bouvelighem et c’est la première alerte au niveau des cuisses : un début de fausses crampes mais ça passe vite. Mais on arrive plus à tirer sur les guibolles : un petit 10/11km/h sur le roulant ! J’essaye de me motiver dans les montées en me fixant des objectifs : jusqu’à la rubalise, jusqu’à l’arbre.. David ne me le dit pas mais je pense que son tendon doit le gêner un peu dans les montées, je l’accompagne en marchant : on mettra plus de 36′ à faire le parcours du KM35 au KM40 ! On profite du dernier ravito, on se remotive, on fait tranquillement les montées en marchant, on trottine quand on peut et nous voilà à 1km de l’arrivée !
Je me sens vidé sur le flanc de la colline au dessus de Seninghem ! Ca descend, je laisse couler, David se trouve un second souffle et me prends quelques mètres!

On arrive dans le village, une dernière côtelette en marchant et c’est la ligne !

4h16’47 c’est bon !!! et une 34ième place sur 51 finishers ! Je félicite mon compagnon du jour : une sacrée belle balade rondement menée ! Merci encore de m’avoir accompagné !

Bref j’ai couru avec David V., et j’ai envie de recommencer !

Résumé des 2 semaines

Type

Distance

Temps

Dénivelé

Running88.7km8h20D+ 1120m

3 comments

  1. Bien vu pour le tendon. Il était tout cassé et j’en souffre encore. Essentiellement en trail d’ailleurs. Pour ton accélération en descente, je visualise très bien la scène. J’étais pas capable d’aller aussi vite que toi, donc je me suis dit, je le laisse partir, après ça monte et quand il devra marcher je continuerai à courir un peu pour le reprendre.
    Sinon, vu que tu le dis pas ici – mais je le dirai chez moi – je précise ici pour tes lecteurs que si t’avais voulu tu m’aurais mis 30-45mn (et j’aurais gagné ton concours d’ailleurs).
    Je te suspecte même d’avoir pris les choses en main de temps en temps pour me forcer à courir plus (vite).
    J’ai capté ton petit jeu, toi.
    File-moi une revanche.

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