Le retour aux sources

Pour beaucoup, le retour aux sources est un retour à la nature pour le coup c’est l’inverse : retour à la route !

 

Pourquoi ce retour ?

Après 2/3 ans à me concentrer sur des distances un peu plus longues (de 20 à 60 km) que celles avec lesquelles j’ai commencé ( entre 8 et 20km sur le challenge ACRHO), je me suis un peu transformé en diesel (le défaut du traiteur ?)  qui tourne vers les 5min/km. J’ai donc décidé cette année de reprendre un peu de vitesse. Le programme de ces dernières semaines intégraient donc une bonne part de fractionné (30/30, série de 800m) et de fartlek tout ça en pleine forêt pour éviter de tourner en rond.

 

Salomon City Trail

Parlons un peu plus de cette séance organisé par Salomon à Gif sur Yvette en Essonne. Les City Trail sont un concept lancé en 2013 par l’intermédiaire de Salomon et de 15 magasins de running pour des séances de 1h de coaching avec un coach (coureur spécialiste route ou trail) expérimenté) avec différents niveaux. C’est aussi l’occasion pour Salomon et Suunto de présenter ses produits au grand public (quoiqu’on puisse se demande s’ils ont encore besoin d’être présenté). A défaut de découvrir les produits, j’ai fait connaissance avec les membres de ce petit groupe (nous n’étions que 4 en tout)niveaux « racers »(comprendre qui a déjà mis un dossard)  dont Guillaume Vimeney (du Team Outdoor Paris) qui était le coach habillé de la tête au pied par Salomon. Un coureur avec un beau palmarès et un très bon coach pour cette heure bien construite : échauffement, étirement, renforcement musculaire, séance de fractionné agrémenté de conseils et de bavardages (ok pendant le fractionné c’était pas méga facile de discuter).

Je suis ressorti de cette séance bien attaqué même si j’aurais volontiers refait une petite heure. J’ai joué la carte de la raison vu que je faisais le 10 km test 4 jours plus tard. Bien que raissonnable, mes mollets ont gardé pendant 3 jours le souvenir de la séance de renforcement musculaire (point qui sera à travailler plus sérieusement à la prochaine « coupure » hivernale). En conclusion, une séance très intéressante qui va au-délà d’un simple sponsoring par Salomon, que je conseille à tout le monde

 

Les 10km de Sénart

Pour voir le progrès réalisé niveau vitesse, je me suis donc inscrit à un 10km sur route en ligne entre Tigery (91) et Combs-la-ville (77) pas loin de chez moi (et qui plus est payé entièrement par le boulot).
Au réveil, les mollets n’étaient pas encore des plus frais mais en nette amélioration par rapport à dimanche et lundi. Je me suis donc dis que ça allait le faire.

C’est à 8h15, après avoir pris la navette que  nous arrivons à Tigery (91) lieu du départ. Après la petite photo souvenir pour le magasine de la boîte (nous étions un peu plus de 150 au départ 10km et marathon confondu), je me lance avec Elsa à l’échauffement : un petit kilomètre puis des étirements pour essayer d’alléger ce mollet.. Je sens du mieux, je revois mon objectif un peu à la baisse ( de se rapprocher des 40′ à 43′).

8h50, on se boxe. L’ambiance est conviviale, un bon millier de personnes au départ (et un autre millier en train d’attendre le départ du marathon) ça change des trails du moment où on se retrouve à 400 personnes sur la ligne. 8h59, le départ est donné en musique. Les rues de Tigery sont assez étroites et le premier kilomètre se compose pour moi de slalom et de ralentissement (4’47).. Une fois sortie du village, je prends mon rythme de  4’15 est c’est parti pour le reste de la course.

A défaut d’admirer le paysage (parcours plat entre 3 communes),à partir du 7iène kilomètre je m’interroge sur ma course. Bien qu’ayant des pulsations assez élevées, un rythme plutôt conséquent, je ne « souffre » que très peu, ma respiration n’est pas haletante. Je me souviens alors de mes premières courses en Belgique, où souvent je commençais à craquer à partir du 7ième kilomètre. Là c’est l’inverse, aux 7ième je change de rythme : 4’10 puis 8ième : 4’06 .

Connaissant un peu le parcours ( j’ai fait le marathon en 2011), je sais qu’arrivé au 9ième, ce n’est ensuite qu’une longue descente jusqu’au stade Alain Mimoun. Je lâche la machine (avec toujours à chaque fois que je croise une descente en course la voix de Tony qui me dit : « restes perpendiculaire à la route, penches-toi un peu tu iras plus vite ») .. Pour un dernier kilomètre en 3’35 sans même sprinter.

Résultat final : 42′ 26″ .. Heureux de ce temps ( je n’avais pas fait un 10km aussi vite depuis novembre 2010 (39’45 à Herseaux), le plaisir d’avoir renouer avec le chrono même si je me suis « ennuyé » sur le parcours et que j’ai trouvé ça très court, une petite heure de plus à la même allure ne m’aurait pas déplu.

Je souligne aussi la performance d’Elsa qui part pour « finir entre 50min et 1h » (dixit la non-entrainée) et qui nous plante un 48’10 »

Bravo aussi à l’organisation, une course irréprochable sur tout les points : logistique, sécurité, ambiance, ravito.

Je renouvellerai surement l’effort dans l’année pour me forcer à garder un peu de vitesse

Maintenant quelques jours de repos avant de reprendre l’entrainement plus axé « côte » pour marathon du Mont Blanc fin juin.

 

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