[Test] Skins RY400 : le collant de récupération

[Test] Skins RY400 : le collant de récupération 1

Au programme: le test du collant de récupération RY400 de Skins

 

J'ai de belles jambes, non ?
J’ai de belles jambes, non ?

La récupération ! C’est un élément qui me semblait important dans cette préparation pour la TransjuTrail. J’allais enchainer pour la première fois (oui première fois) des semaines à plus de 50km sur 3 mois, il fallait optimiser cette phase cruciale !

Quand Skins m’a proposé de tester un produit, je n’ai donc pas trop hésité : le RY400, le collant de récup’ de la marque !

Je vais surtout vous parler de mon ressenti, car c’est assez difficile de faire 2 fois la même séance, dans le même état de forme pour pouvoir comparer concrètement l’état des jambes après 1 ou 2 nuits !

Le collant

Skins-affiche2Bon bah c’est un collant quoi?! Oui mais avec une construction spécifique !
Il est composé de 6 pièces par jambes en tissu Memory MX qui reprend sa forme tout seul comme un grand. Cette découpe est faire pour envelopper les différents muscles : cuisses, mollets, fessiers et d’entourer le genou. Pour vous coller au mieux à la peau, la marque vous propose 12 tailles différentes ! Oui 12 ! Pour info si vous êtes entre 2 tailles, prenez la plus petite.

Le plus de ce collant, c’est clairement sa poche magique ! Vous avez besoin d’aller aux toilettes ? Vous savez comment c’est chiant d’enlever un collant ? SKINS a pensé à vous avec une ouverture prévue exclusivement à cet effet ! Je vous laisse découvrir cela avec l’affiche inutile !

Les sensations

IMG_1315La première fois que je l’ai porté, j’ai trouvé ça très agréable, il est plutôt doux et ne sert pas. J’ai choisi de le porter 3h le soir après chaque sortie, ce qui représente d’après la marque l’équivalent d’un bain d’eau froide mais sans la difficulté à rentrer dans l’eau ! Pas de sensation de surchauffe, le collant est bien respirant, je l’ai même porté sous un jean pour pouvoir l’utiliser dans les transports d’avant course.

Je l’ai porté tous les jours à 3 semaines de ma grande course de mai pour pouvoir enchainer 8 jours et plus de 100km, du jamais fait pour moi surtout en commençant par une sortie de 5h et en faisant 20km 2 jours plus tard ! A la fin de la semaine, je n’ai pas ressenti de fatigue excessive !

Et en bonus je l’ai porté la nuit après la Transju’Trail et ces 72km : pas de crampes, pas de gêne durant la nuit, ni de sensation de chaleur. Et après 3 jours, les muscles sont revenus dans un état très correct, comparable à mon marathon du Mont Blanc il y 1 an avec 4h d’effort en moins.

Et la science là dedans ?

La compression permet d’augmenter le débit sanguin, en récupération c’est donc censé accélérer l’élimination des déchets métaboliques et apporter les substances dont les muscles ont besoin pour se reconstruire.

Il y a quelques recherches sur le sujet, mais souvent payé par les fabricants eux-mêmes. L’université d’Exeter a mesuré la récupération grâce à 3 exercices de résistances à un intervalle de 1, 2, 3 et 4 jours après un exercice de pliométrie extreme. Ils ont constaté que le port de compression pendant 24 heures après l’exercice améliore les performances dans les trois tests de résistance et réduit la douleur perçue par les sujets.

Capture d’écran 2016-06-09 à 21.57.33Skins a aussi fait l’objet de recherches par l’université de Sydney et l’Institut Kolling pour la Recherche Médicale de Sydney. Au programme, les 11 cobayes ont réalisé 30 minutes de marche en descente à 6 km/h, sur une pente à 25% (exercice excentrique) ensuite 1 jambe était laissée et l’autre recouverte par un collant en compression graduée de Skins. La méthode pour évaluer la récupération s’appelle spectrométrie par résonance magnétique du phosphore (je ne vous expliquerais pas comment ça marche) mais les données suggèrent que le port de vêtements de compression dans la récupération permet modifier la réponse inflammatoire et à accélérer la réparation à l’intérieur du muscle.

Intramusculaire phosphodiester (PDE), avant et 1h et 48h après l'exercice. Jambe nue en diamant et compression en cercle
Intramusculaire phosphodiester (PDE), avant et 1h et 48h après l’exercice. Jambe nue en diamant et compression en cercle

En effet, différentes études (Jubrias et al., 1994; Sprott et al., 2000; Argov et al., 1998; Kemp et al., 1993; Matthews et al., 1991) montrent qu’une augmentation du PDE (phosphodiester) était le signe de renouvellement au niveau des muscles sur des sujets atteints de maladie musculaire. Sur un sujet sain, cela se traduit donc sur une accélération de la réparation musculaire.

On pourra noter les limitations que soulèvent l’étude comme la modification à l’intérieur du muscle suite à une récupération par compression ou la méconnaissance du mécanisme de récupération aujourd’hui.

Bilan

Effet psychologique, peut être, la dispersion sur l’étude semble assez grande pour assurer un gain physique.

Personnellement, je n’ai jamais été un grand fan des bas de compression en course, mais là je me suis senti bien dedans. Cela fait un bon vêtement post-exercice même s’il n’est pas très sexy.

La chose qui fâche sera surement le prix: 105 euros sur le site de la marque ! Vous pouvez opter pour la version belge de la récupération et vous offrir une bonne centaine de bières !

Article sponsorisé, contenu rédigé librement

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